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Le périmètre des responsabilités du chef de projet est large mais variable.
En effet, selon la taille et le contexte particulier du projet, le métier change.

         Il est fréquent de rencontrer des chefs de petits projets qui por tent plusieurs « casquettes » ;
ils font tout, depuis l’expression de besoins jusqu’aux tests en passant par les dévelop-pements.
Après tout, ne voit-on pas, parfois, un chef d’orchestre cumuler son rôle avec celui de soliste
voire avec celui de premier instrumentiste d’un pupitre !
Sur de gros projets, la répartition des rôles est plus nette, le chef de projet se concentrant sur
le pilotage, la coordination du projet et l’animation d’équipe.
Dans le cadre d’un projet où tout ou partie des développements est sous-traité, son rôle est
davantage orienté vers le suivi et le contrôle du prestataire.
On voit donc que le métier est à géométrie variable selon le contexte.

         Cependant, invariablement, la responsabilité première du chef de projet est de mener le
projet à son terme.
         Un projet est généralement subdivisé en phases, chacune d’entre elles devant aboutir à la
mise à disposition de livrables. On parle aussi de cycle de vie  pour décrire l’enchaînement
de ces phases.
La gestion de projet est la mise en œuvre de connaissances, de compétences, d’outils et
de techniques appliqués au projet afin d’en respecter les exigences, vis-à-vis du client
(interne ou externe) et de sa propre hiérarchie. Même si elle se résume souvent à… faire
des listes ! Des listes de priorités, des listes de risques, des check-lists d’éléments à
vérifier, des listes d’actions…
Pour atteindre l’objectif, le chef de projet doit toutefois prendre en compte les trois contrain-tes (les 3 C) que constituent le contenu du projet, le calendrier et le coût.
          Le succès du projet se mesure, en effet, à la satisfaction du client et à la qualité du résul-
tat, c’est-à-dire à la conformité du produit, à ce qui est attendu, livré dans le respect du
délai imparti et du budget alloué.
          Or, statistiquement, les études menées par le Stan-dish Group1 démontrent que la proportion de projets qui sont considérés comme des succès (autrement dit, respectant les 3 C) reste faible : entre 25 % et 30 %. Cela signifie que trois projets sur quatre sont des échecs complets ou partiels : les projets sont aban-donnés en cours de route ou aboutissent, mais au prix de dépassements importants, ou
offrent moins de fonctionnalités que prévu. En effet, l’ajout d’un contenu supplémentaire
affecte le budget, voire le délai. Raccourcir le délai de réalisation, pour respecter une date
réglementaire par exemple, nécessitera d’ajuster le contenu à la baisse ou d’augmenter le
budget en affectant de nouvelles ressources.

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